Sadi Carnot
La thermodynamique
"200 récits d'innovateurs". Un nouveau livre de Guy Aznar. (Editeur en attente)

Comment lui est venue son idée ?

Le 23 juin 1821 le ministère de la Guerre lui accorde un congé sans solde pour qu’il puisse rendre visite à son père exilé à Magdebourg. C’est là, qu’avec son père, il commence à s’intéresser aux machines à vapeur puisque c’est à Magdebourg, trois ans plus tôt, qu’avait été construite la première machine. Dès son retour à Paris, il entame une réflexion sur ce qui deviendra la thermodynamique. Ses premiers travaux importants datent des années 1822-1823. À la mort de son père, en août 1823, son frère Hippolyte rentre à Paris et l’aide à rédiger ses écrits « afin de s’assurer qu’ils seraient compris par des personnes vouées à d’autres études ». 
Le 21 avril 1828, Sadi propose sa démission de l’armée. La part d’héritage de Sadi lui permet de mener l’existence tranquille d’un modeste rentier. Interrogé sur sa profession Sadi Carnot se déclare « constructeur de machines à vapeur ». 
Il faut noter que Sadi Carnot ne déposa jamais aucun brevet. 
En août 1831, la parution de deux mémoires de Pierre Louis Dulong l’incite à reprendre ses travaux sur les propriétés physiques des gaz. Cette même année, il tombe gravement malade, avec des crises de délire pendant un certain temps. Le 3 août il est admis à la maison de santé du médecin aliéniste Jean-Étienne Esquirol. Le décès est déclaré le jour même à la mairie d’Ivry. Les obsèques civiles sont célébrées dans des conditions proches de l’anonymat Après sa mort, ses effets personnels (comprenant ses archives) furent brûlés pour prévenir la propagation de la maladie.